Dupont-Aignan : Dati doit intervenir pour réincarcérer le violeur présumé
24/10/2008 07h53 GMT - ENQUÊTE-VIOL-PRISON-PARTIS-DLR - Nouvelles de France - AFP
PARIS, 24 octobre 2008 (AFP) - Le député non-inscrit (ex-UMP) Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République, a estimé vendredi que la ministre de la Justice Rachida Dati devait "intervenir" afin que le violeur présumé remis en liberté par erreur retourne en prison.
"Ce qui est ahurissant, c’est l’absence de réaction. Pourquoi le parquet ne corrige pas l’erreur et ne le remet pas en prison", a déclaré M. Dupont-Aignan sur i-Télé.
Face à "un cas de force majeur", à "un danger public" la ministre de la Justice "doit bien évidemment intervenir", a-t-il estimé. "Il y a des moments où il y a l’intérêt général, où il y a l’intérêt public, où il y a l’exception" qui doit jouer, a insisté le député.
"J’aimerais que la ministre de la Justice s’occupe de son ministère", a-t-il poursuivi. "C’est ahurissant cette histoire et c’est tout à fait symbolique de l’état du ministère de la Justice".
Selon M. Dupont-Aignan "le problème ce n’est pas l’erreur du greffier, le problème c’est l’absence de réaction face à cette erreur. Et pire : on vous met sous contrôle judiciaire, c’est-à-dire on réagit en vous demandant d’aller pointer au commissariat, il faut arrêter cet angélisme, c’est extrêmement grave", a-t-il dit.
La cour d’appel de Paris a ordonné par erreur la remise en liberté d’un homme soupçonné de viols, d’enlèvement et de séquestration. L’homme a été placé sous contrôle judiciaire jeudi soir par le juge d’instruction de Créteil chargé du dossier.
swi/ds
Dupont-Aignan critique un manque de "cohérence" de l’exécutif
24/10/2008 08h46 GMT - FINANCE-ÉCONOMIE-GOUVERNEMENT-SARKOZY-PARTIS-DROITE - Nouvelles de France - AFP
PARIS, 24 octobre 2008 (AFP) - Le député non inscrit (ex-UMP) Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République, a critiqué vendredi un manque de "cohérence" de l’exécutif qui d’un côté "distribue des milliards" et de l’autre "nous dit qu’il n’y a plus d’argent".
"Je vois le président de la République distribuer des milliards, parfois avec raison", pour faire face à la crise, "mais de l’autre côté je vois un gouvernement qui nous dit il n’y a plus d’argent et qui nous présente un budget de récession", a déclaré M. Dupont-Aignan sur i-Télé.
"L’exemple le plus flagrant, a-t-il poursuivi, c’est le logement : d’un côté le président de la République, le gouvernement annoncent le rachat de 30.000 logements de programmes immobiliers de promoteurs et de l’autre on baisse le budget du ministère du logement. J’avoue ne plus comprendre".
"J’aimerais qu’on nous dise comment on va financer ces mesures, notamment les dernières, qu’on ne nous fasse pas voter un budget avec des prévisions de croissance de 1% alors que tout le monde sait que ce sera -0,5 ou 0", a aussi déclaré le député de l’Essonne en réclamant de "la cohérence".
Il a vivement critiqué les 10,5 milliards d’euros d’aide de l’Etat aux six principales banques privées françaises, selon lui "une petite oligarchie parisienne de dirigeants bancaires".
"On récompense par l’aide publique la gestion des grandes banques qui ont souscrit des obligations pourries, est-ce que c’est normal ?", s’est-il interrogé réclamant "un contrôle public" en contrepartie de l’aide apportée.
swi/db